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Benjamin Edelin : «Le départ de Florian Rousseau, c'est critique»
Écrit par Comite Technique Piste   
28-02-2013
                                           






Source : Ouest France)

Dans un entretien, le Saint-Lois de 20 ans, licencié à Créteil, réagit au départ annoncé de Florian Rousseau, son entraîneur à l'Insep depuis 2010. Et il ne cache pas son inquiétude pour l'avenir au plus haut niveau des pistards français.
Florian Rousseau, le responsable du sprint français, quitte son poste à l'Insep en dénonçant un manque de moyens. Quelle est votre réaction ?
Le départ de Florian, c'est critique pour le cyclisme. Rousseau, c'est LE meilleur coach. Il a un passé. Il a été plusieurs fois champion du monde, triple champion olympique. Il a vévu le haut niveau alors il connaît parfaitement le ressenti des coureurs, l'approche des compétitions.
 Il a de grandes qualités d'entraîneur ?
Oui, c'est quelqu'un de très rigoureux et qui s'implique énormément. On est 12 au pôle de l'Insep et il y en a certains qui ont besoin d'être motivés, d'avoir quelqu'un derrière eux. Alors j'espère qu'ils ne vont pas changer les méthodes d'entraînement.
 
On sait qui devrait succéder à Rousseau ?
Oui, ce devrait être Franck Durivaux. C'est son adjoint depuis 5 ans mais ils ont des personnalités différentes. Florian, c'est quelqu'un de très strict, de réservé. Franck, lui, est plus ouvert, plus dans le dialogue. Et ils n'ont pas les mêmes idées, pas la même conception de l'entraînement. Quand Florian est à l'étranger par exemple, on n'a pas les mêmes séances de musculation... C'est plus détendu parce qu'il y a moins de pression. Mais ça va beaucoup changer au niveau du ressenti des entraînements.
 
On vous sent inquiet ?
Mais un coach, ça peut tout changer ! On traverse une période tumultueuse alors j'espère seulement que ça ne va pas nous porter préjudice. Grégory Baugé (7 fois champion du monde), par exemple, ne se voit pas continuer jusqu'aux prochains J.O sans Rousseau ! Moi, sur un plan personnel, je sais ce que j'ai à faire, j'ai su développer des qualités et je suivrai mes plans d'entraînements. Après, ce sera un dialogue avec le futur entraîneur. Mais mes objectifs restent les mêmes : je veux revenir avec le titre de champion d'Europe espoirs (au Portugal en juillet).
 
La piste manque vraiment de moyens ?
Vous savez, Florian est un amoureux de la France, il ne voulait pas partir à l'étranger alors qu'il a eu des propositions. Il a essayé de faire bouger les choses après les J.O mais il ne s'est rien passé. Alors il est arrivé à un point où il n'en peut plus. Il y a des Fédérations qui mettent des moyens, regardez la Russie ! Elle a déjà récupéré Benoit Vêtu, le coach du pôle de Hyères. A Moscou, il y a des structures incroyables, tous les coureurs sont payés, il leur manquait seulement des entraîneurs : ils viennent les chercher en France. Et je peux vous dire que si Florian Rousseau part à l'étranger, la Nation qui va le récupérer va devenir très forte.
 
Le départ de Rousseau va peut-être amener une prise de conscience...
Vous savez, malgré le départ de Vêtu, la Fédération n'a pas ouvert les yeux. Il y a un vrai manque de communication. Avec la Fédé, il n'y a pas de dialogue... Elle ne fait pas attention à ses pistard
 
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