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Coquard, le décathlonien
Écrit par Comite Technique Piste   
12-01-2012

 (source : L'Equipe)

A seulement 20 ans, Bryan Coquard est déjà une référence de l'omnium, nouvelle discipline du programme olympique.
Ce week-end à Pékin, le Français sera l'un des favoris de ce « décathlon sur piste».
«Avec les copains, on en rigole. Ils me disent que la discipline a été créée pour moi», s'amuse Bryan Coquard.
Ses adversaires en omnium grincent plus tôt des dents. A 20 ans, le coureur de Vendée U a grandi sur la piste
en même temps que l'omnium, un combiné de six épreuves d'endurance et de vitesse, apparu aux Mondiaux 2007
et ajouté au programme olympique pour Londres. «En cadets, j'avais du mal à choisir ma spécialité :
aux championnats de France cadets, j'étais 4e en vitesse et 3e de la course aux points. L'omnium est arrivé à point nommé»,
avoue le champion du monde juniors 2009 et 2010, même si cette orientation n'est pas celle de la médiatisation :
« Quand on dit piste, les gens pensent vitesse et sprint. Moi j'explique que je fais un peu du décathlon de la piste. »

Dagorne : «Il a un profil exceptionnel. Sur l'endurance, il est imbattable au sprint et il a encore une marge de progression physique et stratégique»

 

Avec deux épreuves pour grosses cuisses (250 m lancé, kilomètre), trois courses pour coureurs endurants (élimination, points-scratch) et la poursuite individuelle pour les rouleurs, l'omnium offre de beaux rebondissements sur les deux jours de compétition. Au fil des saisons, la discipline a néanmoins affiné son casting. « Au début, les spécialistes de la vitesse ont tenté leur chance mais ils explosent dans la course aux points, avec 30 km à 53 km/h de moyenne, explique Hervé Dagorne, l'entraîneur de l'équipe de France. L'omnium réussit avant tout aux spécialistes des courses de fond avec une belle pointe de vitesse. Sur le kilomètre et la poursuite, les chronos doivent rivaliser avec ceux des purs spécialistes. » Cela ressemble au portrait-robot de Coquard : «Je suis souvent dur avec lui mais il a un profil exceptionnel. Sur l'endurance, il est imbattable au sprint et il a encore une marge de progression physique et stratégique».


Londres puis la route

Huitième aux Mondiaux 2011, 3e de la dernière étape de la Coupe du monde à Cali, Coquard va découvrir cet été les JO à 20 ans... mais compte bien repartir de Londres avec davantage que des souvenirs. «Depuis que je fais du vélo, j'ai deux rêves : les JO et le Tour de France, raconte-t-il. Pour les JO, je ne veux pas attendre quatre ans pour faire un résultat. » Ensuite, le coureur de Vendée U rêve de faire carrière sur la route... à la manière d'un Mark Cavendish, ancien champion du monde de l'américaine. Ou Elia Viviani médaillé mondial en omnium et vainqueur d'étape sur le dernier Tour de Californie. « De toute façon, il est impossible de gagner sa vie quand on fait de l'endurance sur la piste », explique Coquard... Mais fort probable qu'il gagne plus qu'un quart d'heure de gloire à Londres.
 
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